Kritik26. September 2022

ZFF 2022 : «The Woman King» - Les amazones du Dahomey

ZFF 2022 : «The Woman King» - Les amazones du Dahomey
© 2022 Sony Pictures Releasing Switzerland GmbH

En 2020, Gina Prince-Bythewood dirigeait Charlize Theron pour Netflix dans «The Old Guard», aujourd’hui la réalisatrice revient avec «The Woman King» un long-métrage épique à découvrir dans les salles.

1823, le royaume du Dahomey est au bord de la guerre. L’empire Oyo, séduit par l’appât du gain, attaque les villages et revend les prisonniers comme esclaves aux colons. Pour les défendre : les Agojie, une force spéciale féminine, entrainée et dirigée par Nanisca, général de ce corps d’élite respecté et admiré.

Avec le temps, Hollywood a donné naissance à une construction généralisée des scénarios. Suivant ce schéma et loin de faire dans l’originalité scénaristique, «The Woman King» ne s’encombre pas d’exactitudes historiques et ponctue son histoire de moments de tensions propres aux grosses productions. Et pourtant, ce manque de singularité est rapidement oublié devant une œuvre phénoménale qui en met plein la vue.

Une vision éblouissante ponctuée de fabuleux airs de musiques...– Maxime Maynard

Car de bout en bout, le film n’est que beauté. De la superbe photographie de Polly Morgan, aux magnifiques costumes de Gersha Phillips, en passant par les splendides maquillages et coiffures de Babalwa Mtshiselwa et Louisa V. Anthony, «The Woman King» est une explosion visuelle, un véritable plaisir pour les yeux. Cette esthétique, travaillée à la perfection, se retrouve jusque dans des combats merveilleusement chorégraphiés qui rythment une action savamment orchestrée. Une vision éblouissante ponctuée de fabuleux airs de musiques propres à cette région du monde.

Avec puissance et émotion, la distribution se glisse dans la peau de cette impressionnante troupe d’amazones. Ainsi, alors que l’actrice sud-africaine Thuso Mbedu donne à son personnage une force étincelante, John Boyega fait preuve d’une justesse admirable dans le rôle du roi Ghezo. Mais c’est sans grande surprise la géniale Viola Davis qui élève la totalité du long métrage. Si son talent n’est plus à prouver, une intense fascination s’empare de nous à chacune de ses apparitions. Car dans le rôle de Nanisca, l’actrice offre, une nouvelle fois, une performance brillante qui ne s’oubliera pas de si tôt.

En mettant en premier plan un ensemble d’actrices noires, «The Woman King» marque l’histoire du cinéma. Divertissant et poignant, le long-métrage et une superbe œuvre d’action, à découvrir absolument.

4,5/5 ★

À découvrir au cinéma le 28 septembre

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