Artikel22. April 2022

3 bonnes raisons de regarder la saison 2 de «Poupée Russe» sur Netflix

 3 bonnes raisons de regarder la saison 2 de «Poupée Russe» sur Netflix
© Netflix © 2022

Depuis le 20 avril, la deuxième saison de «Poupée Russe» est à regarder sur Netflix. Découvrez dès maintenant les 3 bonnes raisons de vous replonger dans l’univers si particulier de cette série événement.

En 2019 commençait la première saison de «Poupée Russe», une curiosité metaphysico-existentielle à la temporalité cyclique troublante, d’un genre à la «Un jour sans fin». Créée par Leslye Headland («Bachelorette»), Amy Poehler («Parks and Recreation») et Natasha Lyonne - endossant au passage le rôle principal - la série faisait le récit captivant de Nadia et Alan (Charlie Barnett), condamnés à revivre une soirée fatale. Huit épisodes passionnants qui n’avaient que pour principal défaut de se visionner bien trop rapidement. Enfin, trois ans plus tard, débarque la nouvelle saison tant attendue.

3 bonnes raisons de regarder la saison 2 de «Poupée Russe» sur Netflix
Charlie Barnett et Natasha Lyonne dans «Poupée Russe» © Netflix © 2022

1 - Retour aux sources

On ne change pas une recette qui marche. Et avec treize nominations et trois victoires aux Prime time Emmy Awards 2019, la recette avait définitivement fonctionné. C’est donc avec une joie toute particulière que nous retrouvons l’univers unique de cette série acclamée. Accueillis par la voix chaude et rugueuse de Natasha Lyonne, nous reconnaissons la ténébreuse luminosité du New-York de Nadia Vulvokov. Trois ans auparavant, elle et Alan Zaveri, jeune homme rigide, avaient réussi à s’échapper d’une boucle temporelle. Aujourd'hui, le passé les rattrape, et le métro de la ville de les transporter bien loin de leurs destinations, vers des temps pourtant révolus. Une nouvelle trajectoire pour un délicieux récit à la temporalité incertaine.

2 - Les parfums d’une époque singulière

Bloqués dans les tumultes d’une soirée mortelle, Nadia et Alan évoluaient dans l'urbanisme contemporain de la grande ville. En effet, Manhattan, toile de fond des péripéties, tenait un rôle à part entière, mais ne donnait à voir principalement que plusieurs lieux récurrents. Pour ce grand retour, «Poupée Russe» brise les limites du temps et de l’espace et présente aussi bien la célèbre aglomération dans les années 80 que l’Allemagne de la guerre froide. Car loin de creuser dans l’existence d’une seule et unique zone géographique, la série traverse les océans et débarque en Europe. Et de ce voyage initiatique dans les origines même des troubles existentiels des protagonistes ressort une véritable analyse de l’impacte de l’histoire familiale sur la psyché propre à chacun.e, approfondissant, développant, et renforçant des personnalités déjà bien atypiques.

3 - Le délice des mots

Pour cette nouvelle saison, Natasha Lyonne succède à Leslye Headland comme showrunner. Créatrice, scénariste, productrice et actrice, elle accumule les casquettes faisant de la série un projet d’autant plus personnel, qu’il est le résultat d’un travail intérieur intense. Car c’est un peu d’elle-même qu’elle a donné en créant Nadia, personnage profondément blessé sous des airs blasés typiquement new-yorkais. Par les dialogues, la subtilité de sa personnalité se dévoile à chaque épisode. Les échanges, ponctués par une délectable répartie, resteront gravés dans nos mémoires. L’humour pince-sans-rire laisse la place à une véritable émotion avec facilité et rapidité, faisant du retour de «Poupée Russe» un chef-d'œuvre télévisuel qui réussit à merveille à retrouver sa gloire passée.

À découvrir le 20 avril sur Netflix.

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