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Will Smith : Le Petit Prince de Philadelphie

Théo Metais
News: Théo Metais

Cette semaine, les gueules de chewing-gum des vermines de l’espace reviennent hanter le destin de l’humanité. Le nouvel opus Independence Day : Resurgence n’en reste pas moins une gentillesse de foire, une pomme d’amour galactique qui semble ne pouvoir surprendre au-delà de ses capacités visuelles. Parmi les nombreuses autres maladresses, nous noterons l’absence de Will Smith au casting. L’occasion pour Cineman de se balader du côté des absents et de remettre à l’honneur l’une des sitcoms les plus funky des années 90: Le Prince de Bel-Air.

Will Smith : Le Petit Prince de Philadelphie

Heidi n’a pas la réputation d’être une chanteuse de soul

Will Smith, c’est l’histoire du petit prince du hip-hop devenu la Rolls des blockbuster. Il y a les chanteurs, les acteurs et lui. Né à la fin des années 60, lorsque les États-Unis embarquent sur le “Soul Train”, Patrick Juvet représente la Suisse à l’Eurovision pour un grain de folie en Helvétie. Mais à Philadelphie, la rumeur de la ville rapporte les samples de The O’Jays, “Harold Melvin & the Blue Notes” et The four Tops. Heidi n’a pas la réputation d’être une chanteuse de soul. Le yodel aux suisses et le hip-hop pour Smith. L’acteur a 11 ans lorsque le monde découvre en 1979 The Rapper’s Deligth. Quelques années plus tard, il croisera “Jeffrey Townes” sur les bancs de l’adolescence. De cette rencontre naîtra le duo “ DJ Jazzy Jeff and The Fresh Prince” pour une épopée foudroyante dans l’histoire du hip-hop de Philadelphie. Premier Grammy de l'histoire du Rap en 1989. “The Fresh Prince” n’est alors que rappeur, seulement, la NBC a le sens des reconversions et transpose la vie de Will Smith dans une série devenue culte depuis: Le Prince de Bel-Air.

Le gavroche de Philadelphie devenu prince de Bel-air

Produit par Quincy Jones et étalée de 1990 à 1996 sur 6 saisons, le Prince de Bel air est sans nul doute l’une des sitcoms les plus adulées de la génération Kriss Kross. Los Angeles, un générique, une danse, Carlton et les Banks pour une série dominant la Grand-Place des classiques. L’histoire, vous vous en souvenez ? Mais si, Will (Will Smith), est envoyé chez son oncle dans la métropole angélique. Les rêves accrochés à Michael Jordan et à la fièvre hip-hop, deux mondes se découvrent alors. Une villa victorienne, un majordome, un oncle aisé, des jacquards à carreaux, bref de quoi changer l’atmosphère du gavroche de Philadelphie devenu le prince de Bel-Air. Le succès est immédiat et plane encore aujourd’hui dans les souvenirs d’une belle époque. Avec déjà deux nominations aux Golden Globes, la gloire se profile à l’horizon. Court détour par Bad Boys en 1995 avant de rejoindre en 1996 le second plus important succès commercial de l'histoire du cinéma: Independence Day. Dans ce film, il retrouvera d’ailleurs le jeune Ross Bagley qui interprétait déjà son cousin dans la série. Puis, les franchises et autres machineries hollywoodiennes s'enchaînent, Men in Black, Wild Wild West, Ali, I, Robot, Hitch, expert en séduction, Je suis une légende, prochainement Suicide Squad, bref le chapelet s’étire avec un enthousiasme des plus communicatifs.

Un ourson de gentillesse à la cuirasse de malabar

“J’adore vivre, je crois que c’est contagieux ! ” confiera t-il à un journaliste. Voici l’impeccable épitaphe pour l’un des acteurs les plus vivants de sa génération. Un sourire contre les marées, un ourson de gentillesse à la cuirasse de malabar. Fallait-il son pedigree pour un jour trôner dans les mémoires aux côtés de Michael Jordan et Mohammed Ali. Alors pour celui qui s’est épris des couvre-chefs les plus colorés, il ne peut y avoir qu’une seule conclusion à ce papier: Casquette l’artiste !

22 juillet 2016

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