Cinquante nuances plus sombres Etats-Unis 2017 – 118min.

Critique du film

Fifty Shades Darker

Critique du film: Geoffrey Crété

Après son aventure intense avec Christian Grey, Anastacia Steele a décidé de briser leur arrangement pour commencer une nouvelle vie à Seattle. Mais le désir la consume, et lorsqu’il revient vers elle avec une nouvelle proposition, elle accepte. La passion reprend alors le dessus, jusqu’à ce que la jeune femme soit confrontée au passé de son amant, qui commence peu à peu à transformer sa vie en cauchemar…

C’est certainement l’une des plus grosses plaisanteries de ces dernières années : les adaptations des romans sulfureux d’E L James, centrées sur la relation sado-masochiste entre un homme d’affaires charismatique et une jeune femme candide. Des entreprises tape-à-l’œil, vendues sur le parfum de scandale et de guimauve, et sur la belle gueule de ses acteurs Dakota Johnson (qui reste l'éventuel bon élément de la saga) et Jamie Dornan. Si le premier film, réalisé par Sam Taylor-Johnson, pouvait amuser par son aspect amusant et ridicule, difficile d’en dire autant de la suite, cette fois-ci filmée par James Foley : fini la curiosité, place à l’ennui, omniprésent dans cette deuxième aventure qui n’a de plus sombre que le titre. Malgré l’arrivée de nouveaux personnages et même de Kim Basinger, Fifty Shades Darker se contente de recycler des scènes déjà vues, des dialogues superficiels, une intrigue kitsch et une dose toujours aussi grotesque de sexe (comprenez : beaucoup de bruit pour pas grand chose). Réservé aux fans purs et durs des livres, et encore.

19.02.2024

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