Après la tempête Japon 2016 – 117min.

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Commentaires

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0vide

il y a 7 ans

Un film magnifique.
Un récit tout simple d'une profondeur abyssale.
J'aime ce cinéma-ci, j'aime ce cinéma-là.


boucle_dor

il y a 7 ans

Kore-Eda filme comme toujours avec grâce et finesse. Il sait saisir l'humain, ses faiblesses et ses peines comme personne.
J'ai néanmoins été moins emportée par son récit que dans d'autres films. Il y a surtout une immense tristesse dans ce personnage, un grand désarroi avec une si légère lueur d'espoir à la fin, comme un matin ensoleillé après un typhon...
Une perle malgré tout.Voir plus


novecenti

il y a 7 ans

Un film très lucide et sans complaisance de certains aspects de la société japonaise, de l'evolution des mœurs et des rapports humains. Une immersion totale dans un autre univers au travers d'un scénario somme toute banal. Nulle recherche de sensationnel, simplement la vie.


CineFiliK

il y a 7 ans

Pensée du jour : De « fils » en aiguille

Ryota n’est pas devenu celui dont il rêvait. Écrivain plein d’avenir, couronné par un prix, il a perdu l’inspiration. En proie aux démons du jeu comme son père décédé, il s’en sort avec une activité de minable détective privé. Aux yeux de ses proches, sa mère, sa sœur aînée, son ex-femme et Shingo, son fils de 11 ans, c’est une déception. Quand un typhon, le 24ème de l’année, s’approche des côtes japonaises.

Retour en terrain connu pour Kore-Eda, passé maître du métier à tisser et à découdre les ouvrages familiaux mêlant notamment fils et « pères » de ciseaux. Son approche entre douceur et amertume n’évolue guère mais demeure touchante par son semblant de simplicité. On y retrouve deux têtes connues – Kirin Kiki et Hiroshi Abe – déjà apparentés dans Still Walking du même réalisateur. Elle, veuve espiègle qui estime que se faire de nouveaux amis à son âge, ce n’est que multiplier les enterrements. Lui, marqué par les échecs de sa vie d’adulte, qui mise sur une tempête pour recoller les morceaux. Sa mère le compare au mandarinier de son balcon n’offrant ni fleurs ni fruits, mais dont les feuilles nourrissent les chenilles pour qu’elles deviennent papillons. L’absence du père et de l’argent, objet de perversion, sont au centre de leurs échanges amusants et incisifs. Alignant les aphorismes, ils incitent à la réflexion : sommes-nous aujourd’hui celui que nous désirions être hier ?

8/10
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