Vingt ans après avoir échappé aux terribles Borgen, les trolls vivent en toute tranquillité dans leur royaume paradisiaque, habité par la bonne humeur, la danse et la musique. Malgré les conseils de Branche, conscient que le danger reste présent, Poppy organise une grande fête pour célébrer son père le roi, qui a permis à son peuple de survivre. Mais les Borgen retrouvent leur trace et attaquent le royaume pour kidnapper les trolls. Avec l'aide des rescapés, et notamment de Branche, Poppy se lance à leur recherche...

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Le moment où des poupées célèbres des années 80 sont récupérées par un studio pour en tirer un film d’animation est sans aucun doute un triste moment pour l’imaginaire hollywoodien. Dénué du troisième degré qui avait permis à La Grande Aventure Lego de dépasser son statut mercantile, Les Trolls n’est qu’une superproduction hystérique de plus, qui s’agite dans tous les sens et ressort de vieux tubes dans un tourbillon de couleurs pour séduire. D’une niaiserie évidente, le résultat est plutôt insupportable, avec un terrible manque d’inventivité malgré une volonté claire d’emballer une aventure tonitruante racontée à vive allure. Les plus jeunes apprécieront, mais méritent mieux. De quoi rappeler que le studio DreamWorks, célébré au début des années 2000 grâce à la modernité et à l’humour de Shrek, a désormais bien du mal à défendre sa place sur la scène surpeuplée des films d’animation.