A la tête d’un institut de recherche, Frédéric Quignard cherche à percer le mystère de la protéine PPM, qui immunise comme par magie les pingouins contre les maladies. Dans une course contre la montre pour résoudre cette énigme, il décide de passer à l’expérimentation humaine. Follement amoureuse de lui, l’émotive Christophine décide de s’injecter le génome du pingouin pour l’aider. Elle devient ainsi son cobaye secret, pour le meilleur et pour le pire...

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Une chose est certaine : pour son premier film, la réalisatrice Marie Madinier n’a pas lésiné sur les moyens et ambitions. Son histoire d’amour sur fond de recherche scientifique flirte avec une poésie rare dans le cinéma français, et s’aventure sur le territoire de l’absurde et du burlesque. L’intention est plus louable que le résultat : il manque à cet intrigant Secret des banquises une maîtrise et un vrai cœur pour prendre vie, et emporter dans les mésaventures de cette intéressante héroïne incarnée par la charmante Charlotte Le Bon. A l’image d’un Guillaume Canet apathique qui ne donne aucune dimension à son personnage, le film se résume à un assemblage d’idées parfois bonnes mais terriblement artificielles. Difficile de rire, de s'émouvoir et encore plus d'être intéressé par cet objet désincarné, pourtant pétri de belles intentions.