Introvertie et solitaire, Anna inquiète ses parents adoptifs, impuissants face à son comportement de plus en plus inquiétant. Ils décident de l’envoyer se ressourcer auprès de lointains parents, dans un petit village au bord de la mer. Lors de ses promenades solitaires, elle remarque une grande demeure au cœur des marais. Attirée par le manoir isolé, elle s’y aventure et rencontre Marnie, une enfant qui souffre de la solitude imposée par ses riches parents…

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Hayao Miyazaki a beau avoir fait ses adieux au cinéma avec Le Vent se lève il y a quelques mois, le studio Ghibli continue de tourner. Pour preuve : après Le Conte de la princesse Kaguya arrive Souvenirs de Marnie de Hiromasa Yonebayashi, réalisateur d’Arrietty, le petit monde des chapardeurs. A ce stade, la machine d’animation japonaise ne procure plus aucune sensation nouvelle. Le public ciblé saura se laisser conquérir par cette histoire d’enfants livrés à eux même, entre dure réalité et douce rêverie, tandis que l’autre spectateur aura du mal à passer outre une mièvrerie devenue indigeste car systématique. La magie ne fonctionne donc plus qu’à moitié dans les écuries Ghibli, loin, très loin, de la poésie fabuleuse et incomparable des classiques de leur catalogue.